Quand Malala Yousafzai est née au Pakistan, elle avait tout d’une petite fille normale. Pourtant, en grandissant, elle s’est hissée comme une figure de résistante face aux terroristes et a défendu le droit des femmes et leur accès à l’éducation. Ce combat idéologique lui a valu de recevoir à l’âge de 15 ans une balle dans la tête tirée par des militants armés, blessure à laquelle elle a miraculeusement survécu. Son histoire a ému le monde entier, et elle a remporté le prix Nobel de la paix 2014 à seulement 17 ans. Comment a-t-elle eu le courage surhumain d’affronter la mort, et comment a-t-elle conservé des convictions aussi fortes dans son combat pour l’égalité ? Vivons ensemble ce récit courageux et visionnaire.
Quand Malala Yousafzai est née au Pakistan, elle avait tout d’une petite fille normale. Pourtant, en grandissant, elle s’est hissée comme une figure de résistante face aux terroristes et a défendu le droit des femmes et leur accès à l’éducation. Ce combat idéologique lui a valu de recevoir à l’âge de 15 ans une balle dans la tête tirée par des militants armés, blessure à laquelle elle a miraculeusement survécu. Son histoire a ému le monde entier, et elle a remporté le prix Nobel de la paix 2014 à seulement 17 ans. Comment a-t-elle eu le courage surhumain d’affronter la mort, et comment a-t-elle conservé des convictions aussi fortes dans son combat pour l’égalité ? Vivons ensemble ce récit courageux et visionnaire.
Introduction | Chapitre 1
Bonjour, bienvenue sur Bookey. Aujourd’hui, nous allons parler du livre, Moi, Malala, je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans.
Au début du 21e siècle, la plupart des personnes vivant dans des pays en paix jouissent d’une vie confortable et considèrent le droit à l’éducation comme un acquis. Ils peuvent à peine imaginer que, sous le même ciel, de nombreux coins de ce monde sont en proie à la guerre. Des endroits sombres du globe sont envahis par la peur. Les citoyens de ces pays sont ballottés entre l’oppression et des tourments sans fin. D’innombrables enfants aspirent à l’éducation et à un traitement plus égalitaire, mais ils luttent en vain. Ils sont certes touchés par la pauvreté, la maladie ou la guerre, mais tous souhaitent que le monde entende leur voix. L’auteur de ce livre, Malala Yousafzai, était l’une de ces victimes.
Malala est née dans une famille ordinaire dans la vallée de Swat, au Pakistan. Quand des activités terroristes fréquentes ont éclaté au Pakistan et qu’une organisation anti-gouvernementale — les talibans — a pris le contrôle de leur petit village de la vallée de Swat, Malala a refusé de se taire. Au lieu de cela, elle a tenu tête à ses oppresseurs et s’est battue pour le droit à l’éducation. Elle était considérée comme l’ennemie de l’organisation terroriste, une étiquette qui mettait sa vie en danger. Elle a d’ailleurs subi une tentative d’assassinat de la part d’un terroriste à l’âge de 15 ans. Après avoir miraculeusement survécu, elle est devenue la plus jeune personne à remporter le prix Nobel de la paix, à l’âge de 17 ans.
Moi, Malala, le récit autobiographique de ses expériences, a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times pendant plus d’un an. Dans le livre, elle révèle les méfaits et les facettes les plus sombres d’une organisation terroriste, et rend compte de sa lutte extraordinaire pour garantir le droit des femmes à l’éducation. Le magazine Time a titré à son sujet : « En essayant de faire taire cette écolière pakistanaise, les talibans ont amplifié sa voix. Elle est désormais un symbole de la lutte pour les droits des femmes dans le monde entier. »
Malala mentionne dans son livre qu’il y a 57 millions d’enfants dans le monde qui n’ont pas la chance d’aller à l’école primaire, et le Pakistan est l’un des pays où ce problème est le plus présent. En 2014, la Banque mondiale a publié un rapport indiquant qu’il y avait 7 millions de personnes au Pakistan qui étaient privées d’éducation, et que deux tiers de ces personnes étaient des femmes. La plupart des personnes qui ont été privées d’éducation n’ont pas de compétences de base en arithmétique, en lecture et ne maîtrisent pas d’autres langues.
Une enquête de l’UNESCO a révélé que les principaux obstacles qui se dressent entre les enfants et l’éducation sont leur sexe, leur situation géographique, la pauvreté et les conflits armés qui frappent leur pays de résidence — ces derniers étant l’une des principales raisons pour lesquelles les élèves ne peuvent pas aller à l’école. Parmi les enfants d’âge élémentaire qui ne peuvent pas aller à l’école, plus d’un tiers d’entre eux vivent dans des zones touchées par la guerre ou des conflits similaires.
Il nous est difficile d’imaginer la vie des gens au Pakistan, surtout dans les zones et les périodes les plus touchées par les conflits et le terrorisme. Lorsque leur vie est en jeu, ont-ils encore des rêves ? Lorsqu’ils sont confrontés à des épreuves si difficiles, choisissent-ils de se résigner ou s’élèvent-ils et se battent-ils ? Les enfants apprennent-ils de leurs expériences de vie au lieu d’apprendre des professeurs ? Toutes ces questions trouveront une réponse lorsque nous aurons terminé d’écouter ce bookey.