Pourquoi 1/3 des Français sont climatosceptique... et d'où cela vient ? - Résumé par Google Notebooklm

Oct 31, 02:43 PM

Pourquoi 1/3 des Français sont climatosceptiques... et d'où cela vient ?

L'étude complète est là https://www.parlonsclimat.org/etude-climatosceptiques

Résumé de l'étude par Google Notebooklm

 
Cette étude, menée en novembre 2024 par Parlons Climat, explore le climatoscepticisme en France à travers une approche mixte quantitative et qualitative. Elle vise à mieux comprendre ce phénomène croissant et à éclairer les stratégies de communication sur le changement climatique.

Les résultats de l'étude remettent en question l'idée que la connaissance scientifique est le principal moteur de l'action climatique.

Quantifier le phénomène: l'étude révèle qu'environ un tiers des Français expriment des doutes sur l'origine anthropique du changement climatique. Ce chiffre varie en fonction de la formulation des questions dans les sondages. L'ajout de modalités de réponse négatives tend à augmenter la proportion de climatosceptiques.

Caractéristiques des climatosceptiques: L’étude démontre que le climatoscepticisme n’est pas limité à un groupe socio-démographique spécifique. On le retrouve dans toutes les classes d'âge, tous les sexes et tous les lieux d'habitation. Cependant, certains facteurs augmentent la probabilité d'être climatosceptique:

L’âge: les plus de 65 ans sont plus enclins au scepticisme.

Le niveau socio-économique: Les personnes ayant un faible revenu et un faible niveau d'éducation sont plus susceptibles d'être climatosceptiques.

L’orientation politique: Le climatoscepticisme est particulièrement présent à droite de l’échiquier politique

Le rapport à l’écologie: Le rejet du sujet environnemental et des mouvements écologistes est un facteur prédictif majeur du climatoscepticisme.

Différents types de climatoscepticisme: L'étude met en évidence six nuances de doute, allant de l'ignorance à propos de la cause du changement climatique au déni complet de son existence, en passant par des positions intermédiaires comme l'attribution à des causes naturelles.... L’étude distingue deux blocs sceptiques:

○Les climatosceptiques « mous », qui doutent de la part de responsabilité humaine mais ne s'opposent pas nécessairement aux politiques climatiques

○Les climatosceptiques « durs », qui remettent en question tous les aspects du changement climatique et s'opposent fermement aux politiques climatiques.

Motivations du climatoscepticisme: L’étude explore les raisons sous-jacentes au scepticisme climatique.

Défiance scientifique: bien que présente, elle n'est pas systématique et ne concerne pas la science en général

Mécanismes de défense: le climatoscepticisme est souvent une réponse à un sentiment de menace, que ce soit la peur de devoir changer son mode de vie, le rejet d’une écologie perçue comme punitive, la défiance envers la classe politique, ou le sentiment d’impuissance face à l'ampleur du problème.

Biais cognitifs: L'étude souligne le rôle des biais cognitifs, tels que le biais de confirmation, la dissonance cognitive, et l'effet retour de flamme, dans le maintien des croyances climatosceptiques

Profils types de climatosceptiques: L'analyse qualitative a permis d'identifier quatre profils types :

Les sceptiques convaincus: informés et engagés pour le climat, ils doutent de la part de responsabilité humaine tout en soutenant les politiques climatiques

Les climato-lésés: peu informés, ils craignent l'impact des politiques climatiques sur leur quotidien et s’opposent aux mesures les concernant directement

Les smart-climato-complot: méfiants envers les autorités, ils considèrent le changement climatique comme une manipulation politique

Les climato-opposants politiques: ils s'opposent fermement à la lutte climatique, qu'ils perçoivent comme un affrontement politique avec les écologistes.

L’étude conclut que la lutte contre le climatoscepticisme ne nécessite pas de stratégies de communication spécifiques. Il est plus important de s'attaquer aux causes profondes du scepticisme, comme la défiance, la peur et l’impuissance.

L’étude recommande de:

Éviter d’amalgamer les climatosceptiques à une opposition systématique à la transition écologique.

Donner aux citoyens le pouvoir d'agir en mettant en avant des solutions concrètes et positives.

Proposer des approches diversifiées à l’écologie, en tenant compte des valeurs et des modes de vie des différents publics.

Reconstruire la confiance sociale et institutionnelle, essentielle pour soutenir l'action collective.

L’étude suggère que la confiance en l'émetteur et la cohérence avec les valeurs personnelles sont plus importantes que la compréhension scientifique pour encourager l'action climatique.

Pour aller plus loin:

●L'étude complète est disponible sur www.parlonsclimat.org.